ça vous est sans doute déjà arrivé qu'on vous pose une question embarrassante. Sans réfléchir, vous avez donné une réponse que vous regrettez. C'est sorti comme ça, d'un seul coup, presque comme si c'était un autre qui parlait. Maintenant, vous avez vexé quelqu'un, on ne veut plus vous parler ou vous passez pour un imbécile.
Comment faire pour que cela ne se reproduise plus jamais? Comment éviter d'avoir à fournir une réponse qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses?
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Answers & Comments
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ha ! l'inconvénient de la franchise, c'est que l'embarras change de camp :)
une bonne arme : la dérision et l'humour :)
quand tu n as pas envie de repondre ou tu as envie de reflechir avant un bon conseil : repond par une autre question -
Trois stratégies possibles pour parer à ce genre de catastrophes conversationnelles :
1- Expliquer à votre interlocuteur que vous ne souhaitez pas répondre à cette question. S'il insiste, expliquez-lui que les pseudo-conventions sociales qui vous obligeraient normalement à répondre ne sont pas d'application, puisque la question étant déplacée, y répondre serait cautionner un franchissement des barrières de la vie privée, qui bien que semblant surannée, est toujours de mise et légale au vingt-et-unième siècle. Il se peut que votre interlocuteur cesse de vous écouter aux trois premières syllabes, auquel cas vous aurez gagné.
2- Faire diversion. Pas simple à maitriser mais diablement efficace. On évite le classique "Oh, là -bas, regarde !", on détourne plutôt la conversation vers son interlocuteur. Ceci répond à la règle très simple qui veut que ce qui intéresse une personne, c'est précisément sa propre personne ("Intéresse-moi, parle-moi de moi"). Donc, en répondant par une autre question dont vous savez que votre interlocuteur ne pourra pas s'empêcher d'y raconter sa vie, vous avez toutes les chances de vous en sortir. Exemple : "Et toi, c'était qui ton plus mauvais coup ?". ça devrait donner lieu à de longues explications (n.b: vous n'êtes pas obligés d'écouter la réponse, vous pouvez être en stand-by et penser à votre liste de courses).
3- L'ironie, le cynisme, le sarcasme, bref, l'humour. Que votre interlocuteur le comprenne ou non, vous aurez au moins bien rigolé. Exemple : "Tu es juif ?" - "Non, je suis gastéropode tendance centriste, mais ma mère est pas trop d'accord. Pas facile." ou "T'as déjà fait l'amour ?" - "Oui, avec Brad, George et Ben. En même temps."
(3bis - Le toujours amusant : "Ta gueule connasse ! Je t'en pose, moi, des questions ?")
ben si tu la regrettes, excuse toi.Maintenant tu peux éviter la question en tournant à la dérision, tu peux éluder la question et changer de conversation.