Le joujou du pauvre est un poème de Baudelaire, auteur du XIXème siècle, fondateur du symbolisme, à l’époque où il existait 2 mouvements : le romantisme et le réalisme/naturalisme.
Symbolisme : Vouloir donner une vision du monde à travers nos sens (vue, toucher,…) (Ronsard XVIème siècle)
DEVELOPPEMENT :
Le 1er paragraphe commence par une description précise de là où est l’enfant riche. A la ligne 1 (Chiasme) « Sur la route… ». Cette structure est reprise a la ligne 15 « de l’autre coté…la route » Riche description méliorative car on a des termes positifs comme = Joli château, vaste jardin, enfant beau et frais, la blancheur, frappé par le soleil, si plein de coquetterie. (Intensif et mélioratif) Tout ce premier paragraphe est lié à la condition sociale de l’enfant riche.
« Si, jolie,… » Intensif. Généralisation de la beauté des enfants riche.
Les noms communs : luxe, richesse et innocence insistent sur la condition aisée de l’enfant. Une antithèse avec pauvreté et médiocrité.
L’antithèse est la figure centrale de ce poème.
Pâte : expression métaphorique du moule souligne ici la différence entre les 2 mondes.
Pauvre = Mauvaise pâte
Riche = Bonne pâte.
Ligne 10 : description du joujou du riche méliorative : splendide (Hyperbole) verni, doré,… Eloge de la beauté du jouet, de la richesse.
Comparaison entre le jouet et son maître. Les mots des lignes 11 et 12 sont mélioratifs.
Mais le mot « verroteries » montre que ce jouet est très beau mais que c’est du toc.
Pourpre = évêque.
Ce jouet est comme une poupée, pantins car il a une robe pourpre. Verroterie annonce la fascination de l’enfant riche pour le rat vivant de l’enfant pauvre.
Vie riche = monotone, en toc, …
A la fin du 3ème paragraphe nous avons « : » (ligne 14) il ouvre sur la pauvreté qui opère la transition entre la description de l’enfant riche et le pauvre. « : » Mise en valeur de l’enfant pauvre, de ce que regarde le riche.
Chiasme à la ligne 15, symbolise sur le plan rhétorique l’opposition. Sémantique entre l’enfant riche et le pauvre.
à Péjoratif : enfant pauvre et son univers, « charbon et les orties » (ligne 14), cela représente la pauvreté et le sauvage, la liberté du pauvre.
La pauvre vit hors des cages, il est libre alors que le riche est surveillé. Il relaie le point de vue de la condition sociale. Il fait de l’enfant pauvre quelque chose de plus.
Ils sont tous deux innocents : « marmots » : familier (ligne 16) « parias » : marginal donc péjoratif car rejeté par la société. Mais à la ligne 18, Baudelaire retourne la situation et fait de la laideur apparente quelque chose de beau avec à la ligne 19 : « une peinture idéale » compare avec le peintre, l’artiste, le connaisseur.
Célèbre la beauté de la laideur apparente (= Les Fleurs du Mal) car il compare à la ligne 18 et 19 « un œil impartiale « à l’œil de l’artiste peintre qualifié de connaisseur (ligne 19) il est donc capable (ligne 20 et 21) de trouver l’enfant laid et pauvre, BEAU.
A travers les mots « répugnante patine » (ligne 20), Baudelaire se moque des bourgeois, satire.
Ligne 22 : On voit bien la position de l’auteur : il critique les bourgeois qui sont responsables du clivage social. Car si ils donnent au pauvre, ils perdraient de la richesse.
Séparant de monde : grande route (pauvre) / château (riche) = allégorie.
En fait, le riche est fasciné par le pauvre et son jouet : adverbe « avidement », « rare » et adjectif « inconnu ». Le lecteur n’identifie que tard ce qu’est ce jouet « Un rat vivant » ligne 27 et 28.
Pour souligner la pauvreté du 2ème enfant l’auteur précise aux lignes 28/29 que ce rat a était tiré de la vie elle-même par les parents de l’enfant. Le rat représente la misère, la maladie, la saleté.
Au deux dernière lignes, on a une chute avec une morale implicite car malgré leurs différences sociales, les deux enfants sont égaux et sont aussi beaux l’un que l’autre.
L’égalité entre les deux enfants est évoquée par les mots « fraternellement », « égale », « blancheurs ».
« Egale » est mis en italique pour insister sur cette égalité. L’expression pronominale « se riaient… »
C’est un lien réciproque.
Blancheur : pureté, innocence des deux enfants.
CONCLUSION
Ce poème en prose est basé sur une figure de rhétorique principale, l’antithèse entre l’enfant riche et le pauvre. Nous constatons que l’enfant riche est fasciné par le jouet de l’enfant pauvre (le rat vivant), alors que le riche en possède un beaucoup plus beau. La différence sociale est symbolisée par des barreaux. Ce que montre la thèse de Baudelaire est en faveur d’une égalité sociale. Ce texte est un apologue car il contient une morale implicite infirmant que nous sommes tous égaux.
Nous pouvons comparer ce poème à une autre forme d’apologue, les fables, qui délivrent toute une morale implicite ou explicite comme La jeune veuve de La Fontaine qui dénonce l'hypocrisie des femmes avec une fausse tristesse quand elles perdent leur mari.
C'est un peu long, mais je crois que tu as ta réponse
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Le joujou du pauvre est un poème de Baudelaire, auteur du XIXème siècle, fondateur du symbolisme, à l’époque où il existait 2 mouvements : le romantisme et le réalisme/naturalisme.
Symbolisme : Vouloir donner une vision du monde à travers nos sens (vue, toucher,…) (Ronsard XVIème siècle)
DEVELOPPEMENT :
Le 1er paragraphe commence par une description précise de là où est l’enfant riche. A la ligne 1 (Chiasme) « Sur la route… ». Cette structure est reprise a la ligne 15 « de l’autre coté…la route » Riche description méliorative car on a des termes positifs comme = Joli château, vaste jardin, enfant beau et frais, la blancheur, frappé par le soleil, si plein de coquetterie. (Intensif et mélioratif) Tout ce premier paragraphe est lié à la condition sociale de l’enfant riche.
« Si, jolie,… » Intensif. Généralisation de la beauté des enfants riche.
Les noms communs : luxe, richesse et innocence insistent sur la condition aisée de l’enfant. Une antithèse avec pauvreté et médiocrité.
L’antithèse est la figure centrale de ce poème.
Pâte : expression métaphorique du moule souligne ici la différence entre les 2 mondes.
Pauvre = Mauvaise pâte
Riche = Bonne pâte.
Ligne 10 : description du joujou du riche méliorative : splendide (Hyperbole) verni, doré,… Eloge de la beauté du jouet, de la richesse.
Comparaison entre le jouet et son maître. Les mots des lignes 11 et 12 sont mélioratifs.
Mais le mot « verroteries » montre que ce jouet est très beau mais que c’est du toc.
Pourpre = évêque.
Ce jouet est comme une poupée, pantins car il a une robe pourpre. Verroterie annonce la fascination de l’enfant riche pour le rat vivant de l’enfant pauvre.
Vie riche = monotone, en toc, …
A la fin du 3ème paragraphe nous avons « : » (ligne 14) il ouvre sur la pauvreté qui opère la transition entre la description de l’enfant riche et le pauvre. « : » Mise en valeur de l’enfant pauvre, de ce que regarde le riche.
Chiasme à la ligne 15, symbolise sur le plan rhétorique l’opposition. Sémantique entre l’enfant riche et le pauvre.
à Péjoratif : enfant pauvre et son univers, « charbon et les orties » (ligne 14), cela représente la pauvreté et le sauvage, la liberté du pauvre.
La pauvre vit hors des cages, il est libre alors que le riche est surveillé. Il relaie le point de vue de la condition sociale. Il fait de l’enfant pauvre quelque chose de plus.
Ils sont tous deux innocents : « marmots » : familier (ligne 16) « parias » : marginal donc péjoratif car rejeté par la société. Mais à la ligne 18, Baudelaire retourne la situation et fait de la laideur apparente quelque chose de beau avec à la ligne 19 : « une peinture idéale » compare avec le peintre, l’artiste, le connaisseur.
Célèbre la beauté de la laideur apparente (= Les Fleurs du Mal) car il compare à la ligne 18 et 19 « un œil impartiale « à l’œil de l’artiste peintre qualifié de connaisseur (ligne 19) il est donc capable (ligne 20 et 21) de trouver l’enfant laid et pauvre, BEAU.
A travers les mots « répugnante patine » (ligne 20), Baudelaire se moque des bourgeois, satire.
Ligne 22 : On voit bien la position de l’auteur : il critique les bourgeois qui sont responsables du clivage social. Car si ils donnent au pauvre, ils perdraient de la richesse.
Séparant de monde : grande route (pauvre) / château (riche) = allégorie.
En fait, le riche est fasciné par le pauvre et son jouet : adverbe « avidement », « rare » et adjectif « inconnu ». Le lecteur n’identifie que tard ce qu’est ce jouet « Un rat vivant » ligne 27 et 28.
Pour souligner la pauvreté du 2ème enfant l’auteur précise aux lignes 28/29 que ce rat a était tiré de la vie elle-même par les parents de l’enfant. Le rat représente la misère, la maladie, la saleté.
Au deux dernière lignes, on a une chute avec une morale implicite car malgré leurs différences sociales, les deux enfants sont égaux et sont aussi beaux l’un que l’autre.
L’égalité entre les deux enfants est évoquée par les mots « fraternellement », « égale », « blancheurs ».
« Egale » est mis en italique pour insister sur cette égalité. L’expression pronominale « se riaient… »
C’est un lien réciproque.
Blancheur : pureté, innocence des deux enfants.
CONCLUSION
Ce poème en prose est basé sur une figure de rhétorique principale, l’antithèse entre l’enfant riche et le pauvre. Nous constatons que l’enfant riche est fasciné par le jouet de l’enfant pauvre (le rat vivant), alors que le riche en possède un beaucoup plus beau. La différence sociale est symbolisée par des barreaux. Ce que montre la thèse de Baudelaire est en faveur d’une égalité sociale. Ce texte est un apologue car il contient une morale implicite infirmant que nous sommes tous égaux.
Nous pouvons comparer ce poème à une autre forme d’apologue, les fables, qui délivrent toute une morale implicite ou explicite comme La jeune veuve de La Fontaine qui dénonce l'hypocrisie des femmes avec une fausse tristesse quand elles perdent leur mari.
C'est un peu long, mais je crois que tu as ta réponse